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Alors que la crise du logement, déjà profonde, s’aggrave dans notre pays, nous soutenons la tribune des syndicats et de la CNL (Confédération nationale du logement) : « Le PLF 2026 doit répondre à l’exigence d’une politique du logement sociale et solidaire ».

Le droit au logement ne peut rester une déclaration, il doit se traduire par des investissements publics forts pour la construction de logements sociaux, ainsi que pour l’adaptation à la perte d’autonomie et la rénovation énergétique durable.

Ils posent plusieurs propositions faciles à mettre en œuvre auraient un impact fort que nous continuerons à défendre en particulier à Créteil où la situation est de plus en plus catastrophique, en particulier pour les plus précaires : renforcement de la taxation des logements vacants, améliorer le « statut du bailleur privé », être vigilants face au déploiement du logement intermédiaire, renforcer la taxation des logements vacants et des logements meublés.

Il faut pour cela en passer par :

– le renforcement de l’aide au logement et la rendre universelle en garantissant l’accès à des « aide personnalisée au logement » (APL) revalorisées, sans discrimination : les aides doivent bénéficier à toutes et tous, y compris aux étudiant·es étranger·ères précaires.

– l’augmentation massive des moyens pour la rénovation énergétique : accroître les moyens publics pour la rénovation thermique des logements en priorisant le patrimoine locatif social, les foyers modestes et en soutenant les bailleurs sociaux pour faire face à ce chantier.

– une véritable réforme de la fiscalité immobilière en faveur du bien commun : promouvoir la progressivité de la taxe sur la vacance des logements et conditionner tout avantage fiscal aux propriétaires à des obligations de loyers modérés ou à des critères de mixité sociale.

– l’application complète de la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbain) pour permettre la construction de 25 % de logements sociaux dans toutes les communes concernées et et le renforcement des amendes payées par les collectivités réfractaires.

– une gouvernance démocratique et participative en instaurant des consultations systématiques avec les associations de locataires, les syndicats et les associations d’élu·es, pour l’élaboration et le suivi des politiques du logement.

À Créteil et au sein de GPSEA (Grand Paris Sud Est Avenir), comme partout en France, nous avons besoin d’une politique du logement social ambitieuse qui réponde aux besoins de cohésion sociale et de justice de la population.