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Cet été, la Cour suprême d’Iran avait condamné à mort de la militante syndicale et défenseuse des droits des femmes Sharifeh Mohammadi pour « rébellion armée contre l’État ».

Heureusement, suite à une mobilisation d’ampleur au niveau international, le 29 octobre 2025, un avocat de Sharifeh Mohammadi a annoncé sur X/Twitter que la peine de mort prononcée contre elle avait été annulée et qu’elle serait condamnée à une peine d’emprisonnement de 30 ans.

Aussi, la mobilisation se poursuit pour obtenir sa libération immédiate et inconditionnelle.

En effet, l’action de Sharifeh Mohammadi s’est toujours placée dans le cadre des lois en vigueur en Iran. Elle n’est coupable que d’avoir inlassablement défendu les droits humains, ceux des femmes ainsi que ceux des travailleuses et travailleurs. Pendant sa détention, Sharifeh Mohammadi a été privée des droits fondamentaux des prisonnièr-es, tels que les visites et les appels téléphoniques.

Pendant longtemps, elle n’a pas eu accès aux visites de sa famille et n’a pas été autorisée à les contacter par téléphone. Elle a même été empêchée d’assister à son procès et de se défendre devant la Cour suprême. Elle fait face à un appareil judiciaire déterminé à la faire condamner pour son appartenance au Comité de coordination pour aider à former des organisations de travailleurs.

Nous publions ci-dessous le courrier adressé par Thomas DESSALLES, co-animateur de Créteil Insoumise et syndicaliste, dans le cadre de la campagne de solidarité organisée par Amnesty International :

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